Institut français de Baubiologie et d’Ecologie
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https://baubiologie.fr/Faire-vite-des-reserves-d-ampoules.html
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Faire vite des réserves d’ampoules à incandescence
Actualité de l’IBN /
mercredi, 11 février 2009
/ Institut de baubiologie
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(Traduction de l’article allemand « Noch schnell Glühbirnen hamstern  »)
Elle n’est pas si mauvaise. Elle produit une lumière chaude et proche de la nature, ne crée pas d’électrosmog et ne contient pas de mercure. Son seul défaut : elle est énergivore - l’ampoule à incandescence. À partir de 2009 elle sera progressivement retirée de la circulation. La fin de l’ampoule à incandescence électrique, telle qu’inventé par Heinrich Goebel en 1854 et rendu célèbre par Thomas Alva Edison. Si l’on souhaite, dans le futur, montrer à ses enfants à quoi ressemblait la lumière qui a éclairé jadis l’esprit de ces inventeurs célèbres, il faut encore rapidement constituer un stock d’ampoules à incandescence.
On verra bien si l’interdiction de ces ampoules était vraiment un moment illuminé dans la politique européenne. Il y a effectivement beaucoup de possibilités d’économiser de l’énergie : ne pas sécher le linge dans un sèche-linge, éteindre les climatiseurs, éteindre entièrement le mode veille des appareils, échanger la chaudière, utiliser moins la voiture, échanger les fenêtres, améliorer l’isolation, éteindre le four 10 minutes avant la fin pour profiter de la chaleur résiduelle, etc. Chaque jour, chacun peut économiser beaucoup d’énergie. Et celui qui souhaite baisser ses émissions de CO2 chez soi a déjà mis en place depuis longtemps des lampes à basse consommation.
Mais les lampes à basse consommation génèrent de forts champs électromagnétiques, beaucoup plus que les écrans d’ordinateur. Pour cette raison, l’IBN, l’Institut de baubiologie et d’écologie de Neubeuern, conseille de bien veiller à garder une distance suffisante. Précisément aux endroits, où l’on séjourne plus longtemps, ces lampes devraient être éloigné du corps le plus possible - de deux mètres, voire plus. C’est difficile à réaliser sur un bureau ou sur une table de nuit. À ces endroits, il est possible d’utiliser comme alternative par exemple des lampes à lumière halogène ou LED. En outre, la lumière des lampes à basse consommation scintille de manière plus prononcée que celle des ampoules à incandescence, alors la distance n’arrange pas grand-chose, c’est toute la pièce éclairée qui va scintiller.
Comparées à l’ampoule à incandescence, les lampes à basse consommation consomment 75 pour cent moins d’énergie (dit-on, en particulier du côté de l’industrie, tandis que d’autres calculs laissent supposer moins d’économies) - mais également moins de ressources ? De l’électronique, de la chimie, des plastiques, des substances luminescentes et des colles en abondance à l’intérieur, ainsi que du mercure. Si chaque Européen possède seulement 5 à 10 de telles lampes dans quelques années, cela représente déjà une certaine quantité de métaux lourds et d’autres déchets industriels. Par ailleurs, la lumière économique est plus mauvaise et moins naturelle que la lumière à incandescence, la luminosité et la durée de vie ne sont pas toujours aussi bonnes qu’indiquées, certaines lampes ont une odeur ou émettent des toxines, d’autres émettent de l’ultrason.
Et même avec les lampes à basse consommation, on pourrait économiser encore plus d’énergie : en les éteignant, dans le cas où l’on n’a pas besoin de lumière (et sans trop souvent les allumer et éteindre, elles ne le supportent pas très bien). Ou bien en les remplaçant par des lampes aux LED, qui ont besoin de bien moins de courant encore. Ou bien en exploitant mieux la lumière du jour. Tout ça pour le plaisir de la santé, de l’environnement et en soirée de l’industrie des bougies.
Plus d’informations (en allemand) dans le magazine spécialisé « Wohnung+Gesundheit  » (Habitat+santé) Nº 124/2007, Nº 129/2008 et dans Öko-Test Nº 10/2008.
© IBN
(Traduction de l’article allemand « Noch schnell Glühbirnen hamstern  »)